Selon les indicateurs avancés, 10 % des Français sont âgés de plus de 75 ans, la population âgée augmentera à 25 % en 2060. Cela signifie que les retraités seront nombreux à déposer leurs demandes d’admission en EHPAD d’ici 40 ans. Quoi qu’il en soit, investir dans un EHPAD permet de bénéficier d’un rendement sécurisé de plus de 5 %. Il est toutefois important de comprendre le fonctionnement de ce type de placements avant de se jeter à l’eau.
EHPAD : des résidences médicalisées réservées aux personnes âgées dépendantes
En général, les EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) s’adressent aux retraités qui ont besoin d’assistance dans leurs quotidiens. La famille d’une personne âgée qui a perdu son autonomie peut déposer une demande d’admission en EHPAD.
Il faut savoir qu’un personnel dédié reste à la disposition des résidents 24 heures sur 24. La plupart des EHPAD peuvent d’ailleurs accueillir des personnes âgées atteintes de maladies graves comme l’Alzheimer qui touche près de 5 % de la population française.
Ce type d’établissement propose d’autre part des services de soins, contrairement aux résidences seniors ou encore aux maisons de retraite. En tout cas, les EHPAD prennent en charge l’hébergement, la dépendance et les soins médicaux. Bien entendu, les tarifs proposés sont toujours raisonnables.
Étant donné que l’investissement en EHPAD comporte plusieurs avantages, il serait plus judicieux d’investir dans ce type d’actifs notamment pour préparer sa retraite. La rentabilité est toujours au rendez-vous et le rendement reste supérieur à 5 %. Pour rappel, le prix du loyer en EHPAD se situe entre 2 500 à 4 000 € par mois.
Ce qu’il faut faire pour investir dans un EHPAD
La bonne nouvelle c’est que tout le monde peut investir dans une résidence médicalisée. Par contre, il faut respecter quelques conditions pour pouvoir investir dans un EHPAD et percevoir des revenus supplémentaires.
La première étape est de conclure un contrat de bail commercial d’une durée de 9 à 12 ans avec une société d’exploitation. De manière générale, les baux commerciaux signés dans le cadre des VEFA (vente en état futur d’achèvement) intègrent les charges et les conditions de bail (impôts, travaux à effectuer, entretien, taxe d’habitation et taxe des ordures) ainsi que le prix du loyer et les modalités d’indexation du loyer.
L’indexation du loyer peut être divisée en deux catégories : 50 % IRL (le montant du loyer est déterminé en fonction de la variation de l’indice de référence des loyers) ou 100 % IRL. Il est important de vérifier tous ces détails avant de signer un bail commercial avec un exploitant afin d’éviter tout problème à l’avenir.
Une fois que le bail a été signé, le propriétaire-bailleur ne pourra plus faire marche arrière. L’exploitant doit respecter son engagement d’entretenir le bien (chambre) et d’effectuer de gros travaux si nécessaire. Il est aussi de son devoir de s’occuper de la gestion locative du bien (prospection des résidents ou locataires, perception des loyers versés par les occupants).
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