Beaucoup d’épargnants ne savent plus s’ils doivent ouvrir un contrat d’assurance-vie ou un Perp (plan d’épargne pour la retraite populaire) afin d’acquérir une indépendance financière avant l’âge de départ à la retraite. Dans tous les cas, il est important d’épargner dès son plus jeune âge, c’est-à-dire avant la quarantaine. Les solutions d’épargne pour préparer sa retraite ne manquent pas. Le point dans cet article.
La retraite
Quand est-ce qu’il faut commencer à épargner ?
Si un salarié se souciait vraiment de la manière dont il va préparer sa retraite, il devrait commencer à épargner entre l’âge de 25 à 45 ans. Pourquoi ? Pour la simple raison que l’effort sera plus important s’il décide de mettre de l’argent de côté après 50 ans.
Selon les dires des conseillers en gestion de patrimoine (CGP), il est possible de percevoir un complément de revenu de 1 000 € à l’âge de 67 ans en versant 787 € par mois sur un produit de retraite individuel à partir de 35 ans.
En pratique, il faudra placer 974 € par mois à l’âge de 45 ans ou 1 151 € par mois à 50 ans sur un dispositif de retraite pour espérer toucher une rente viagère de 1 000 € à 67 ans. En d’autres termes, il est conseillé d’ouvrir un contrat de retraite individuel au début de sa carrière professionnelle pour compléter sa pension retraite.
Quoi qu’il en soit, il est important de choisir un placement adapté à son profil d’investisseur et surtout à son âge. Les épargnants qui ont plus de 50 ans ne peuvent plus se permettre de placer leurs économies dans des produits risqués comme les actions ou encore les obligations qui sont souvent proposés dans un contrat d’assurance-vie.
Il faut retenir que le fonds en euros est garanti en capital. En tout cas, les épargnants âgés de 25 ou 35 ans peuvent souscrire des contrats d’assurance-vie en unités de compte (UC), car la fortune sourit aux audacieux.
Quelles solutions d’épargne choisir ?
De manière générale, la pension de retraite des Français ne dépasse pas les 1 400 € bruts par mois. De ce fait, il est important de trouver une autre source de revenus complémentaire pour vivre sereinement à l’âge de départ à la retraite.
Le futur retraité peut par exemple ouvrir un Perp, un contrat d’assurance-vie multisupport, un PEA (plan d’épargne en actions), un PEE (plan d’épargne entreprise), un Perco (plan d’épargne pour la retraite collectif) ou encore un contrat Madelin. Le choix dépendra du profil de l’investisseur et de son horizon d’investissement. Dans tous les cas, l’intervention d’un CGP est fortement conseillée.
Il faut savoir que les titulaires d’un Perp ne pourront pas profiter de l’avantage fiscal proposé par ce placement de retraite sauf si les cotisations versées par le titulaire du contrat en 2018 sont équivalentes à celles versées en 2017 et en 2019.
La bonne nouvelle c’est qu’il sera possible de transférer les sommes placées sur un produit d’épargne à un autre une fois que le projet de loi de PACTE (plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) a été voté par les députés. Pour rappel, ce projet sera encore examiné par le Parlement en septembre prochain.
Pour en savoir plus veuillez consulter notre site : autonomiepetitapetit.fr