Grâce à l’épargne retraite, un salarié peut se constituer un supplément de revenu au bon moment pour préparer sa retraite. En tout cas, il existe différentes catégories de dispositifs d’épargne retraite. Pour faire le bon choix, le profil d’investisseur et l’horizon d’investissement doivent être déterminés. Quoi qu’il en soit, il faut réfléchir à deux fois avant d’ouvrir un Perp en 2018.
Épargne retraite
Quelles sont les solutions d’épargne existantes en 2018 ?
L’épargne retraite reste une véritable référence en matière d’épargne, car il permettra à un salarié d’acquérir une indépendance financière avant ses 60 ans. Le principe est simple, l’épargnant doit verser des cotisations (primes) régulières et le capital investi sera bloqué jusqu’à son âge de départ à la retraite.
Grâce à la rente viagère qu’il perçoit, celui-ci pourra avoir une meilleure qualité de vie durant ses vieux jours. En tout cas, les solutions d’épargne existantes ne manquent pas. Les jeunes salariés et les seniors qui travaillent dans une entreprise tricolore peuvent très bien ouvrir un produit d’épargne retraite d’entreprise (Perco, Article 83, Article 39, Article 82) ou un dispositif d’épargne retraite individuelle (Perp, Contrats Madelin, Préfon, Contrats Madelin Agricoles…).
Selon les chiffres publiés par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) en fin décembre 2016, plus de 2,3 millions d’épargnants ont souscrit un PERP (plan d’épargne retraite populaire) en 2016 contre 2,34 M pour le Perco (épargne salariale retraite).
C’est tout à fait normal étant donné que le PERP permet à un épargnant de déduire les versements effectués sur le produit de son revenu imposable dans la limite de 10 % des revenus professionnels nets de l’année précédente. Par contre, l’année blanche peut changer la donne pour les titulaires d’un PERP.
Prélèvement à la source en 2019
En général, tout le monde peut ouvrir un Perp (majeur ou mineur, salarié ou non salarié, fonctionnaire ou inactif, sénior). Toutefois, le gouvernement a décidé d’instaurer une mesure anti-optimisation fiscale pénalisant le Perp en 2019. En effet, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu l’année prochaine peut modifier la donne.
Certes, les titulaires d’un Perp peuvent déduire les versements effectués sur son contrat en 2017 dans la limite d’un plafond de 10 %, mais l’avantage fiscal ne sera plus au rendez-vous. Si l’épargnant souhaite que les cotisations versées en 2019 soient déductibles de ses revenus, les versements réalisés en 2017 doivent être équivalents à ceux de 2018.
L’idéal serait d’arrêter d’alimenter son Perp en 2017 et de continuer les versements en 2019, car 2018 est une année de transition sans impôt (une année blanche). C’est aussi valable pour ceux qui projettent d’ouvrir un Perp avant l’entrée en vigueur du prélèvement à la source de 2019.
Étant donné que le Perp est un produit d’épargne à long terme, les fonds (fonds en euros ou unités de compte) qui y sont placés seront bloqués jusqu’à l’âge de départ à la retraite du souscripteur. En d’autres termes, il sera impossible d’effectuer un retrait (total ou partiel) avant cette date.
À noter que le titulaire du contrat peut récupérer le capital investi sous certaines conditions (décès du conjoint, expiration des droits aux allocations chômage après licenciement, absence de contrat de travail…). Cependant, il devra clôturer son contrat pour cela.
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